Eto'o et l'Inter se qualifient face au Barça : l'affront est lavé !

Publié le par Atango

Le match sera long, très long au Camp Nou, avait promis Guardiola. Eh bien, il avait vu juste, pour une fois. Après le but de Piqué, tout était devenu possible. L'arbitre a fini par siffler la fin de cette partie, mais Dieu, qu'elle a été dure, cette attente.

Chers lecteurs, je pourrais parler stratégie et décortiquer la tactique dite de la terre brûlée que le Général  Mourinho a mise en place pour aspirer et annihiler les vagues offensives incessantes du Barça. Mais je m’en garderai bien : je n’ai pas prêté attention à ces choses là. Le temps des analyses viendra plus tard.

Il y avait dans cette rencontre de football plus que du sport. Un contentieux devait être vidé, coûte que coûte. La dimension dramatique de ce match surpasse en effet tous les autres enjeux, et je sais que chaque joueur, chaque membre des deux staff, chaque spectateur présent au Camp Nou et chaque téléspectateur en était conscient.

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En effet, ce match était tout sauf ordinaire ordinaire. Comme dans les vieux films western, il y avait le Barça, il y avait Eto’o, et il y avait une injustice à effacer et une logique à rétablir. Car non, Ibrahimovitch, tout grand joueur qu’il est, ne vaut pas 50 millions de plus que Samuel Eto’o.  Et non, monsieur Joseph Guardiola, on ne met pas dehors son meilleur striker en avançant comme seul argument « le feeling ».

Je suis heureux ce soir, car notre compatriote, dans la sueur, a lavé ce que Césaire appelait l’omniniant crachat qu’on lui a jeté à la figure le jour où on a l’a viré comme un malpropre. Les socios ne s’y sont pas trompés, car ils savent quelle injustice ce fut, et ils ont ovationné à sa sortie celui qui a été leur meilleure arme offensive pendant six ans, et qui les a amenés à deux reprises là où il amène ce soir ses nouveaux camarades.

Qu'on se le dise : pour la Ligue des Champions ne suivez pas une équipe. Suivez Samuel Eto’o.

S’il change de club, elle change de club avec lui.

Publié dans Chroniques

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